Mon premier 1/4 - Triathlon de Huy 2011

Nous y voilà….

Deux mois et demi après avoir commencé l’entrainement pour le triathlon, je m’inscris sur la distance Olympique. Mon dieu cette distance est 4 fois plus petite que l’Ironman, et moi qui rêve de devenir un homme de fer, réaliser un quatre quart ne sera pas du gâteau.

Comme beaucoup de dimanche sportif la question et la même. Pluie ou pas pluie ?

Finalement le triathlon se fera au sec sous une température relativement douce et un ciel couvert, ce qui n’est pas plus mal.

Le retrait du dossard effectué, je me dirige vers le parc à vélo ou je vais rencontrer Manu et Pat.

Ce n’est que mon troisième triathlon et je me surprends à avoir déjà certains petits rituels dans ma préparation. Tout est en place il ne reste plus qu’à prendre le bus qui nous emmènera au ponton de départ. Rien que l’idée de prendre le bus  me rappelle qu’il va falloir nager 1500 mètres. Je n’ai réalisé qu’une seule fois cette distance en piscine, j’étais venu à bout des 60 longueurs en 29’23’’.

Une fois assis je regarde Pat et nous avons la même pensée « mais qu’est-ce que l’on fout là ».

Interminable…c’est le seul mot qui résume le trajet, le moindre coup de frein me fait espérer à l’arrêt de l’engin mais rien ni fait , le ponton est bel et bien plus loin.

Nous y voilà, impossible de voir l’arrivée, ce qui me rassure c’est que l’on nage dans le sens du courant. J’enfile le haut de la combi et me jette dans l’eau.

La Meuse : glaciale et sale.

Nous serons 280 nageurs à partager  ce petit bout de fleuve avec un poisson mort, un poivron vert et une serviette hygiénique. L’idée de boire la tasse me fait plus peur que de prendre le départ.

13h : C’est le départ, je me cale à droite (cela devient une habitude) et je trouve directement mon rythme, personne autour de moi, je tourne juste les bras et je respire, que dire de plus à part le fait que je m’ennuie. Pas de difficulté, je nage sans m’arrêter et j’allonge le mouvement le plus possible, le but est de sortir relativement frais.

J’arrive enfin vers la sortie, deux personnes nous extirpent de l’eau, je monte les escaliers et la petite famille m’encourage. J’aurai bouclé les 1500 mètres en 26 minutes, comme quoi, le courant et la combi ça aide. Le temps reste très moyen mais je ne suis pas fatigué, je marcherai jusqu’au vélo.

Deux minutes trente de transition plus tard, je monte sur le vélo et me voilà parti pour 43.5 kilomètres de bonheur. Objectif pulsations, ne pas dépasser les 170 p/min.

4 kilomètres de plat nous dirige vers la côte de Tihange, magnifique casse-patte composé de 3 paliers, pour une longueur de 3 km, la pente est irrégulière avec un maximum de 12%. Petit bonus, il faudra la monter deux fois.

Je mouline toute la côte me faisant dépasser par pas mal de monde, il y a bien sur les très forts mais il y a surtout beaucoup d’optimistes, que je dépasserai facilement dans les faux plats menant vers Strée.

 L’avantage de rouler au pulses c’est que l’on garde assez d’énergie pour s’amuser dans les descentes et sur le plat. Le chemin de retour vers Huy  va me faire approcher des 70 km/h…

Avant d’arriver dans le centre, je commence un petit jeu de chasse à l’homme sur le 50-11 et j’arrive à rouler à 45km/h couché sur les prolongateurs.  Premier tour bouclé et pas mal de monde pour nous encourager. On se prend vite au jeu, chaque sortie de virage ou de rond-point se fait en danseuse pour la relance.. Je ferai le deuxième tour aussi à l’aise que le premier, même stratégie et même chrono. 43.5 kilomètres en 1h26 ce qui me fera un bon 30km/h de moyenne.

Deuxième passage dans le parc à vélo et bonne transition en 47 secondes, Nico m’informe que Pat vient de commencer la course à pied. Le bougre il est devant, normal vu son temps en natation et en vélo, il est fort le Pat, il est vraiment fort….

Me voilà sur le parcours pédestre pour un petit jogging de 10 kilomètres en deux boucles,  je suis relativement bien et je vais avaler les 2 premiers kilomètres en 8 minutes. Premier demi-tour et je rejoints le Pat, on échange deux trois mots et je continue ma route, je vais ralentir un peu la cadence, il reste 7.5 kilomètres et j’ai pas envie de craquer.

Le premier bracelet va me rappeler que je suis à la moitié du parcours. Il y a vraiment beaucoup de monde, et la petite famille est toujours là.

La fatigue commence à se faire ressentir et les quadriceps font un peu la tête. J’essaie de garder le tempo et j’accélère sur la fin.  Passage de la ligne d’arrivée après 41’50’’ ,  04:10/km de moyenne c’est pas trop mal après la natation et le vélo.

Total de l’effort : 2h37 je suis plus que satisfait pour mon premier quart. Je serai 79 ème sur 280.

Prochain objectif, le marathon de Florence le 27 novembre 2011, mais pour le moment c’est repos et vacances en Grèce.